lundi 7 janvier 2008

Amazonas

L'état le plus au sud du Venezuela. Emboité entre le Brésil et la Colombie, il descend des llanos jusque dans la forêt amazonienne. Il s'agit d'un des territoires où il y a encore quelques communautés indigènes, mais celles-ci n'ont pas conservé le mode de vie traditionel indien.


Vue du haut du rocher de la Tortue, frontière entre les plaines et la forêt


le fleuve l'Orénoque sépare le Venezuela et la Colombie au nord de l'état.


Le marché indigène de Puerto Ayacucho


Pozo Azul, un campement touristique géré par une communauté indigène. Le gouvernement a donné ce genre de lieux aux indiens pour qu'ils profitent des ressources touristiques de l'état et les a incité à s'organiser en coopératives.



Le village indien, avec la gestion des lieux touristiques sont arrivées de nouvelles maisons, construites par le gouvernement.


A l'intérieur des maisons... notez le t-thirt PSUV (Parti Socialiste Unifié du Venezuela) de l'indien de dos. Le président Chavez bénéficie d'une forte popularité dans ces communautés.



El tobogan de la selva, autre campement touristique géré par une coopérative indigène. L'intérêt réside dans sa cascade à faible dénivelé qui constitue un tobogan naturel et qui se jète dans un lac.



Petite ballade dans la jungle... un pont de fortune constitué de deux troncs d'arbres.

3 commentaires:

Gael a dit…

superbes les photos, elles sont de toi ??

Florian a dit…

oui oui c'est bibi qui les a prise
merci

Pierre-Charles a dit…

Je cite: "Il s'agit d'un des territoires où il y a encore quelques communautés indigènes, mais celles-ci n'ont pas conservé le mode de vie traditionel indien."

Heureusement, non!
Certes la vie moderne a une grande influence sur les communautés indigènes, parfois désastreuses, parfois bénéfiques, toujours extremement compliquées.
L'état de Bolivar est le territoire des Pémons, une ethnie qui compte 17.000 personne et dont les villages se sont soit "adaptés", soit ont conservé leur mode de vie traditionnel - souvent quelque chose entre les deux!
Quant à l'état Amazonas, cela va de certains groupes Gajibos qui vivent comme une caricature de société moderne dans les banlieues de Puerto Ayacucho, jusqu'aux Yanomamis au fin fond de l'Amazonie, qui se positionnent en rejet clair de la "civilisation". Entre ces 1000 kilomètres, les Piaroas, Kuripacos, Arawak, Ye'kwana (et j'en oublie) sont quelque part entre les deux, entre deux visions différentes de la vie; chaque village, chaque personne, a une approche différente.
Qu'est-ce qui définit une culture indigène?

Un réflexion que je vais plutôt essayer de formuler sur mon blog ;-)