lundi 24 novembre 2008

Caracas passe à droite

Ce dimanche avaient lieu les élections des gouverneurs et des maires dans tout le pays. Et au niveau de la capitale, ce fut une petite claque pour le Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) : Le parti du préseident Chavez perd la mairie de Caracas et ne conserve qu'un seul des cinq municipios (arrondissements) qui composent la capitale. La liste des maires élus à caracas est la suivante :
- mairie générale de Caracas : Antonio Ledezma (Union de l'Opposition)
- municipio Libertador : Jorge Rodriguez (PSUV)
- municipio Chacao : Emilio Grateron (Union de l'opposition)
- municipio Baruta : Gerardo Blyde (Union de l'Opposition)
- municipio Sucre : Carlos Ocariz (Union de l'Opposition)
- municipio El Hatillo : Miriam Do Nascimento (Union de l'Opposition)
Une redistribution du pouvoir dans la capitale qui vient surtout sanctionner la mauvaise gestion des maires précédents (chavistes) dans le cas de Sucre et de la mairie générale et qui découle surtout de la forte mobilisation de l'électorat de l'opposition (qui enfin ne boycotte plus les élections).
Cependant, les candidats de l'opposition ne disposent pas toujours d'une bonne image, y compris parmis les antichavistes. Leur gestion sera donc surement observée à la loupe. Ces nouveaux élus auront à travailler pour transformer ces votes contre Chavez en votes véritablement en leurs faveurs.

Au niveau national, l'importance du parti chaviste se confirme avec 17 postes de gouverneurs remportés, bien que l'opposition progresse en remportant 5 postes (contre 2 aux élections régionales précédentes). On retiendra aussi et surtout la participation record (plus de 65%) et la très bonne tenue du scrutin : tous les partis sans exception ont appelé à participer et tous les candidats ont respecté les résultats annoncé par le Conseil National Electoral, un pas dans la bonne direction sur le chemin d'une vie démocratique plus apaisée que ces dernières années (même si comme d'habitude il restera quelques grincheux ici ou là pour dénoncer la "dictature" qui sévit au Venezuela).

Aucun commentaire: