Pour finir cette "semaine de Caracas", en ce samedi 19 avril, rien de moins que le double lauréat de la palme d'or, Emir Kusturica et son No Smocking Orchestra; où soit la grande gueule du cinéma européen en visite chez la grande gueule de la politique sud américaine... Pas si étonnant que ça d'ailleurs, Emir et Hugo partagent un certain gout pour l'anti-impérialisme (voir anti-américanisme) et même une amitié avec Diego Maradona. Tandis que le réalisateur serbe y va de ses déclarations contre l'indépendance du Kosovo, Le président vénézuélien lui n'hésite pas à comparer la volonté d'autonomie de certaines régions bolivienne au démantellement de l'ex-yougoslavie.
Ainsi, une banderolle accrochée près de la scène avertissait : "la Bolivie ne sera pas la nouvelle Yougoslavie". Mais peu importe, ce soir là le public n'était pas venu pour discerter de politique internationale. Et il est repartir content, car Emir et ses potes ont déversé leur mélange de rock, musique des balkans et performances théatrales avec l'energie et le grain de folie qui leur est propre.
Et en bonus deux beaux spécimens de la production rock locales : Circo Vulkano, bon groupe de ska rock festif, et El Pacto, coupable d'un rock agressif tinté "rojo rojito". En somme une soirée parfaite pour conclure la "semaine de Caracas", une série de concerts, conférences et expositions organisées entre deux dates symboliques : le 13 avril (date du retour au pouvoir d'Hugo Chavez en 2002) et le 19 Avril (date de la déclaration d'indépendance du pays en 1810).
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