Suite de la série sur les "graffitis politiques", avec quelques restes de la campagne pour le référendum:
"Mosnanda pour le oui". Mosnanda est un hameau des Andes accessible seulement par une route en terre. Une manière de vouloir dire que la révolution bolivarienne arrive même dans les coins les plus reculés du pays.
samedi 26 janvier 2008
samedi 19 janvier 2008
Mérida/Les Andes
Située au pied des andes, Mérida est une destination touristique privilégiée pour le Vénézuélien. Au moment des fetes beaucoup viennent respirer l'air pur de la montagne. Pour beaucoup d'habitants du nord très urbanisé et peuplé, elle garde l'image d'une ville calme et sans aucune circulatio, bien que la ville aie connu un rapide développement ces dernières années et que ce jugement ne soit plus vraiment pertinent. Cependant, Mérida offre pas mal d'activité pour le voyageur, notamment dans les andes voisines, et l'accueil du touriste y est un peu plus développé que dans le reste du pays.
Mérida vue d'en haut
Le centre de Mérida abrite quelques baptiments datant de l'époque coloniale, comme cette église...
...ou la cathédrale
L'inévitable place Bolivar, sans laquelle ici une ville n'est pas une ville.
Et après avoir arpenté les rues du centre de Mérida vous pourrez vous détendre en dégustant l'un des 700 parfums de glace de La Corromoto, un glacier inscrit au Guiness Book. Sur la photo on peut lire, entres autres, "goyave", "kaki", "vin rouge", "panthère rose", "jurassik park" (!!)...
Dès qu'on sort de la ville, les andes dévoilent leurs paysages...
Mosnanda, un hameau sur la route pour aller à Los Nevados, où l'on peut déguster des Arepas délicieuses (dans cette région, elles sont faites avec de la farine de blé, contrairement au reste tu pays où elles sont à base de farine de mais, elles sont donc plus fines).
Los Nevados, village typique des Andes accessibles par le téléphérique (+ environ 2 heures de marche) où par une route en terre praticable qu'en 4x4 (environ 4h pour faire 60km!).
Mérida vue d'en haut
Le centre de Mérida abrite quelques baptiments datant de l'époque coloniale, comme cette église...
...ou la cathédrale
L'inévitable place Bolivar, sans laquelle ici une ville n'est pas une ville.
Et après avoir arpenté les rues du centre de Mérida vous pourrez vous détendre en dégustant l'un des 700 parfums de glace de La Corromoto, un glacier inscrit au Guiness Book. Sur la photo on peut lire, entres autres, "goyave", "kaki", "vin rouge", "panthère rose", "jurassik park" (!!)...
Dès qu'on sort de la ville, les andes dévoilent leurs paysages...
... même les vaches apprécient en connaisseuses
Mosnanda, un hameau sur la route pour aller à Los Nevados, où l'on peut déguster des Arepas délicieuses (dans cette région, elles sont faites avec de la farine de blé, contrairement au reste tu pays où elles sont à base de farine de mais, elles sont donc plus fines).
Los Nevados, village typique des Andes accessibles par le téléphérique (+ environ 2 heures de marche) où par une route en terre praticable qu'en 4x4 (environ 4h pour faire 60km!).
La place centrale du village, baptisée du nom de vous savez qui ?
- Simon Bolivar ?
- bien !!
samedi 12 janvier 2008
Et le gagnant est...
Vu place Bolivar, où un groupe catho-marxisto-chaviste (après avoir lu leur prose j'ai pas trop su comment les définir!) fait profiter le passant de leurs pensées sur le monde, le socialisme, l'impérialisme... sur des panneaux en carton : Une sorte de palmares de l'année 2007. Et l'homme de l'année est... Manuel Marulanda (commandant en chef des FARCS) pour, je cite, "stopper l'invasion gringa (comprenez nord-américaine) et construire la paix en Amérique du Sud".
Le texte dessous le qualifie comme "facteur de paix et de justice sociale en Colombie" et le félicite pour "avoir ouvert les portes d'un accord humanitaire"; ben voyons...
ps : la photo a été prise fin décembre, avant que ne commence l'opération de sauvetage des otages Clara Rojas et Consuelo Gonzalez
Le texte dessous le qualifie comme "facteur de paix et de justice sociale en Colombie" et le félicite pour "avoir ouvert les portes d'un accord humanitaire"; ben voyons...
ps : la photo a été prise fin décembre, avant que ne commence l'opération de sauvetage des otages Clara Rojas et Consuelo Gonzalez
lundi 7 janvier 2008
Amazonas
L'état le plus au sud du Venezuela. Emboité entre le Brésil et la Colombie, il descend des llanos jusque dans la forêt amazonienne. Il s'agit d'un des territoires où il y a encore quelques communautés indigènes, mais celles-ci n'ont pas conservé le mode de vie traditionel indien.
Le marché indigène de Puerto Ayacucho
Vue du haut du rocher de la Tortue, frontière entre les plaines et la forêt
le fleuve l'Orénoque sépare le Venezuela et la Colombie au nord de l'état.
Le marché indigène de Puerto Ayacucho
Pozo Azul, un campement touristique géré par une communauté indigène. Le gouvernement a donné ce genre de lieux aux indiens pour qu'ils profitent des ressources touristiques de l'état et les a incité à s'organiser en coopératives.
Le village indien, avec la gestion des lieux touristiques sont arrivées de nouvelles maisons, construites par le gouvernement.
A l'intérieur des maisons... notez le t-thirt PSUV (Parti Socialiste Unifié du Venezuela) de l'indien de dos. Le président Chavez bénéficie d'une forte popularité dans ces communautés.
El tobogan de la selva, autre campement touristique géré par une coopérative indigène. L'intérêt réside dans sa cascade à faible dénivelé qui constitue un tobogan naturel et qui se jète dans un lac.
mardi 1 janvier 2008
Adieu mes millions...
Voila à partir d'aujourd'hui la dure réalité me rattrape. Je cesse d'être millionaire et mon salaire ne se comptera désormais qu'en milliers de bolivars. Alors qui est le coupable de ma soudaine (et apparente) pauvreté ?
Tout ça c'est la faute à cettee garce de reconversation monétaire, à ce vaurien de Bolivar fort... car à compé du 1er janvier, le pays change de monnaie. On enlève trois zéros à notre bon vieux bolivar pour un faire une nouvelle devise (un peu comme le passage de l'ancien au nouveau franc pour ceux qui se souviennent de la vie avant l'euro). Désormais, ce qui coûtait 1000 bolivars coutera donc 1 bolivar.
Le gouvernement a prévu une période de transition de six mois où les deux monnaies circuleront conjointement. Et en attendant il fait ce qu'il sait faire le mieux : communiquer (comme sur ce panneau qui occupe la facade entière d'un immeuble) avec son slogan "une économie forte, un bolivar fort, un pays fort".
Tout ça c'est la faute à cettee garce de reconversation monétaire, à ce vaurien de Bolivar fort... car à compé du 1er janvier, le pays change de monnaie. On enlève trois zéros à notre bon vieux bolivar pour un faire une nouvelle devise (un peu comme le passage de l'ancien au nouveau franc pour ceux qui se souviennent de la vie avant l'euro). Désormais, ce qui coûtait 1000 bolivars coutera donc 1 bolivar.
Le gouvernement a prévu une période de transition de six mois où les deux monnaies circuleront conjointement. Et en attendant il fait ce qu'il sait faire le mieux : communiquer (comme sur ce panneau qui occupe la facade entière d'un immeuble) avec son slogan "une économie forte, un bolivar fort, un pays fort".
Inscription à :
Articles (Atom)