dimanche 28 octobre 2007

Faune locale

A la demande générale et suite à quelques requêtes laissées dans les commentaires du présent blog par quelques amateurs de formes généreuses, Je me devais de consacrer un petit espace à la "faune" que l'on peut croiser à Caracas; je vous met le lien de la galerie photo du site RumbaCaracas http://www.rumbacaracas.com/tusfotos.php
Amateurs de pauses suggestives et de commentaires machistes, régalez vous

ps : notez bien que ce ne sont pas du tout des photos professionneles, mais bel et bien des amateurs qui se prenent entre eux et déposent leurs photos sur le site; un peu comme si les utilisateurs de Face Book se dévergondaient...

lundi 22 octobre 2007

Circulation à Caracas

La police te fait peur à Caracas: lorsqu'elle sort son arme pour controler tes papiers (trois fois en trois semaines de présence, on s'y habitue vite...) ou lorsqu'elle fait la circulation au millieu du flot impétueux des voitures. On les voit là discuter tranquilement pandant que c'est le bordel, au milieu des véhicules violant allègrement signalisation et limites de vitesse.

samedi 20 octobre 2007

Le repos dominical du caraqueno


Haaa... échapper, le temps d'un dimanche matin à la circulation, à la cacophonie résultant du mélange de diverses musiques s'échappant des bus, maisons, sound-systems improvisés, ou tout autre endroit, aux bousculades dans le métro, voir un peu de verdure, marcher, courir, (essayer de) perdre du poid, se reposer, pique-niquer... et rentrer juste à temps pour Alo Presidente. Tout ça, c'est possible dans le parc naturel El Avila; un ensemble de colline qui borde Caracas, un petit paradis vierge voisinant avec la jungle urbaine, où tout Caracas se retrouve le week-end pour décompresser de la semaine.






lundi 15 octobre 2007

Week end à Morrocoy

Morrocoy, c'est un parc naturel situé au bord de la mer, un peu plus au nord que Valencia : Des plages de sable blanc et fin, une eau calme comme celle d'un lac et transparente comme un voile, des ilots où on peut aller camper après s'etre fait emmener en bateau (au départ de Tucacas la ville cotière)... Ajoutez à cela des vendeurs ambulants qui en lieu et place des habituels beignets et chichis proposent des langoustes à des prix défiant toute concurence, et ça vous donnera une (vague) idée de l'endroit.







1er jour : La plage de Cayo Sombrero, un des ilots au large de Tucacas
2 e jour : La plage de Tucacas






3e jours : Sur un autre ilot, Playa Azul


à 18h : tout le monde à la maison. La nuit tombe et les bateaux n'ont plus le droit de circuler, alors on rentre.

Prenez le taxi, c'est plus sur ! (ou pas)



Quiconque possède une vieille américaine peut s'improviser taxi. Vous vous doutez bien que ce mec n'a aucune licence, cependant il vous emménera où vous voulez, à prix négociable. Il s'agit souvent de chomeurs, ou de retraités dont la pension est trop maigre.

Les murs font de la politique

Au Venezuela, il est très facile de deviner la tendance d'un quartier ou d'une ville en observant les murs. Plutot que les affiches, les partisants privilégient les bombes de peintures. Voila quelques exemples de ce qu'on peut lire et voir dans la rue (suivront d'autres plus tard)




La California/Campo Rico

Le quartier où j'habite, avec d'un coté vue sur l'avenue Francisco de Miranda, qui traverse caracas...

... et de l'autre, vue sur le barrio de Campo Rico







Vue de nuit du quartier... Au loin les barrios scintillent comme des étoiles sur la colline.

Caracas


Voila, enfin arrivé à Caracas : environ 5 millions d'habitants qui vivent dans une atmosphère de bordel ambient, avec des embouteillages 24h/24. Une ville où la bande d'arret d'urgence de l'autoroute est une voie à part entière, où on peut acheter des sandwiches et des Dvds pirates dans la rue à toute heure...
La ville est divisée en 5 municipios (arrondissements si vous préférez) : Libertador, Chacao, Sucre, Baruta et El Hatillo. Chacun possède sa mairie, et au dessus il y a la mairie générale de Caracas. Les frontières politiques sont très marquées dans la ville. par exemple, Dans le municipio Sucre, les murs sont couverts de fresques (à ce niveau là on peut meme plus appeler ça des graffitis, je mettrai quelques photos plus tard) invitant à construire le socialisme du 21e siècle ou à voter pour Hugo Chavez. En revanche, dès que vous passez à Chacao, ces inscriptions ont disparu; les militants d'opposition vous distribuent des tracts.